Poétesse

Le tabac c’est plus tabou

On en viendrait jamais à bout.

J’vais vous raconter ça en ptits bouts

Je vais essayer de décrire le goût.

A travers ce poème si doux

Le tabac, c’est comme la gadoue.

Ça reste ancré dans tout !

Impossible de s’en débarrasser, c'est tout.

Grand est le poison de cette affreuse chose,

Chose que je citerais tout en prose,

Jamais vous n’imaginerez ce que procure cet enivrement,

Une taffe, et ça part dans tous les sens, un sacré moment…

La première cigarette fait tourner la tête.

Faut être fou pour être accro, c’est comme une quête,

Si t’es stressé ou paralysé par la peur,

Une bonne cigarette ou plusieurs,

Peuvent faire du bien ou du mal…

C’est vrai que la santé est bancale!

Quand on tire dessus c’est une partie de vie en moins…

Pire qu’une balle en plein coeur, ça reste dans un coin,

On se sens bien et mal à la fois

Fume fume, et cache ta joie.

Vas-y, prends une grande inspiration

Te poses pas trop de questions,

On dit : fume avant que la vie te fume,

Facile et efficace comme phrase, mais fausse.

Parce que la vie, mon ami est plus belle qu’un arc en ciel !

Ton imagination te fais penser le contraire, mais si tu ouvres tes ailes,

Alors tes pensées seront des fleurs de cristals pailletées

Enfin, tout dépend de ce que tu mets dans ta cigarette roulée.

Effectivement une fois que tu goute au tabac 

L’envie de passer à la drogue douce et ses débats

Vous prends comme une envie de pisser 

Ça arrive généralement à la période du lycée.

L’envie de se sentir puissant ou supérieur

C’est vrai, cette merde enlève certaines peurs.

Des expériences de vies on en fait tous,

De la drogue douce aux soirées mousse.

Danser jusqu’à ce que le corps lâche,

Fumer du tabac jusqu’à ce que les poumons lâchent…

Quel est le but dans la vie finalement?

Se détruire ou se construire stablement?

Et après? Ce serait quoi? 

Ils vous paraîtront tous courtois !

S’intoxiquer avec de la bonne et dure?

Snif snif, sniffes de la pure..

Grand est le périple de cette merde.

Tu t’en sortiras peut-être pas indemne.

C’est bon? Tu voyages avec moi?

Prends tes ailes mon ami, envole toi !

Plus haut, plus grand et plus loin.

Voilà ce que l’on pense quand on fume un joint.

Ton esprit divague à cause du poison.

Mais sache que seule la raison

Peut te permette d’avoir cette détermination,

Pour arrêter cette contamination.

Putain de merde, tu t’envoles comme un avion

Et ensuite? Tu t'es scotchée devant la télévision.

Plus tu zappes et plus tu es dans l'indécision!

Paranoïaque tu es? alors fait comme le poisson ; 

Dans ton bocal, oublie les mauvaises choses et tourne en rond !

C’est seulement lorsque sonnerait le clairon

Que tout tes rêves et tes illusions

Deviendront réalité, alors tu passeras à l’action !

Tu le sais très bien au fond de toi,

Ouais, ça pue grave, le tabac froid

Alors imagine à l’intérieur de ton corps, 

Toute cette fumée qui se colle tu adores?

Réfléchis bien avant d’allumer cette cigarette,

La toute première, m'engouffre dans un vortex,

A quoi ça sert? Ton argent part en fumé en plus !

Vaut mieux faire un bon cunnilingus…

Je parle de drogue dans ce poème, pas de sexe.

Et en plus tu perds des réflexes !

C’est vrai, t’es moins créatif quand tu fumes…

Tu l’allume, puis quand tout se consume

Il te reste plus que tes yeux pour pleurer.

Alors? c’est si bien que ça que de voyager?

Tes yeux rouges, tes dents moisies,

Tes poumons noirs, tes ongles jaunis !

Vas-y fume ! Vas-y prends ton pied !

L’espace d’un instant t’as l’impression d’avoir une personnalité.

Mais après je ne sais pas à quel point tu seras ravagé …

Les médecins te disent que t’es seul face à ta volonté.

Enfin après tout chaque personne est différente,

On a tous l’impression que la drogue est délirante…

Mais ce n’est pas un jeu, c’est un combat !

Je l’aime et je la déteste à la fois !

C’est à ce moment que je demande : C’est grave docteur?

“Non pas tant que ça…” Espèce d’imposteur !

Quelle belle mascarade le tabac et la drogue !

J’espère que t’en prends conscience à travers cet épilogue.

Pour conclure, fumer ne sert à rien.

Se droguer paraît mieux, ou bien,

Mais au final c’est de l’argent qui part en fumée

C’est de l’argent qui part dans les poches des plus grands plumés

Et toi, toi, tu te rends compte à la fin du mois que t’es déplumé.

Dépense plutôt ton argent pour t’amuser, chanter ou voyager…

Mais il te faut absolument ta doses, sinon tu es indécent,

Finito, j’ai plus rien à dire, seulement : ressens.